lundi 14 février 2011

J'ai adoré te caresser le nombril de l'intérieur (3)

Lorsque je suis sorti de mes songes, étourdi, ahuri même de m'être laissé emporter au pays des hommes qui ont laissé le plaisir les dominer, la douche coulait de nouveau. On aurait dit une averse lointaine, un après midi d'été. Je ne sais si c'est ce clapotis ou mes semi-rêves humides qui m'ont réveillé ... Mon attention entière était à cette douche maintenant.

Cette fois ci, il fallait que je saisisse cette occasion. De regarder ce corps, trop souvent sous une chemise ou un tee shirt, de te voir belle, nue et mouillée, de voir les gouttes ruisseler sur ta peau, de saisir ces petits seins que l'eau aura rendu inévitablement fermes et fiers, ...

Quand je me suis approché, j'ai découvert ton corps de dos. J'ai adoré surprendre ton dos élancé, halé de soleil, sans aucune trace de bronzage. Tu avais la tête penchée. Les muscles tendus ici, saillants là, me laissaient admiratif. Soudain, ta main a saisi la mienne, m'attirant derrière toi sous l'eau, sans un mot. Tu avais dû voir mes pieds, ou entendre mes pas.

J'ai posé mes lèvres sur ta nuque, puis mes doigts dans tes cheveux. Telle une panthère, tu t'es cambrée, arc boutée. Ton corps, d'une beauté féline, devenait sauvage et indomptable. Tu tentais de mordiller ma main, de te retourner, de m'attraper pour me plaquer à toi, contre ton dos, contre tes fesses.

Je me suis pris au jeu. Une main sur la nuque, une autre entre les fesses. Je t'ai saisie et immobilisée, sous la douche. Mes doigts on glissé, puis ont tenté d'entrer en toi. Ton antre était étroite de nouveau, mais ton suc intérieur délicieux est vite venu encourager mon désir aventureux. Je glissais en toi, un doigt, deux doigts ... Ta croupe cambrée, tes jambes écartées ...

J'ai laissé glisser mon autre main de ta nuque à la croupe. Puis, je me suis agenouillé entre tes cuisses. L'eau tiède coulait sur ton corps, puis sur le mien. Ma langue a frayé son passage. J'avais maintenant mes mains sur tes deux fesses, et ma langue charmait ton entrejambe.

J'ai faillit me noyer, te lécher, respirer, avaler l'eau qui emplissait ma bouche ... Quelques minutes seulement, je me suis relevé hoquetant face à toi, mon désir vaillant contre ton ventre plat, mes yeux dans les tiens ...

Tu as arrêté l'eau et à murmuré : "Viens !"

[A suivre]

6 commentaires:

  1. quelle courte suite...! juste pour nous faire languir un peu plus comme toujours...(sourires)
    toujours un plaisir en tout cas...

    isabelle

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  2. @Isabelle :

    Heureusement que le passage dans la douche fut court, je me noyais, littéralement.

    Ed

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  3. il est arrivé la même chose à mon chéri ,il y a peu de temps...quand j'ai entendu glou glou...puis plus rien...on a arrêté l'eau
    :)

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  4. @Dita :

    Ce serait mourir noyé d'amour !

    Ed

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  5. mais ce serait sans compter sur un bouche à bouche(s) habile et requinquant!
    ....bon ok j'attends la suite...elle ne devrait pas tarder n'est-ce pas?
    ;-)

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  6. @Encore, j'adore :

    La suite est publiée ... Happy Valentine +1

    Ed

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