lundi 10 septembre 2012

C'est quoi ton type de femme, c'est moi au pas ?


- On est quoi, toi et moi ? Des amants ? Je te fais du bien, tu me fais du bien, mais je suis quoi pour toi ? Entre moi et ta femme, c'est qui ton idéal féminin ?
- Euh ... Si tu permets, je n'ai pas d'idéal féminin.
- Mais si, tous les hommes fantasment sur un idéal, la grande blonde à gros nichons. J'aimerai bien en avoir des gros nichons moi.
- Non, Pamela, ce n'est pas mon fantasme féminin. Et puis elle n'est pas grande d'abord.
- Ah ! Tu vois, il suffirait qu'elle soit grande, et hop ... Cite moi plutôt une fille qui te correspond plus alors.
- Parmi nos connaissances communes ou parmi des personnages connus ?
- Des célébrités.
- OK, mais ce sera sur un détail ou sur un ensemble, et je devrais t'expliquer pourquoi j'ai ce penchant ... pour une femme que je ne connais pas, ou au contraire, dont je ne connais qu'une facette, la face publique que j'ai retenue. Ca risque de prendre du temps, je n'ai pas l'habitude de

- La toute première qui me vient à l'esprit, par exemple dans le petit écran, c'est une Lyonnaise : Alessandra Sublet.
- Une fille au cheveux courts ? Mais, c'est complètement opposé à ce que j'avais en tête.
- Tu sais, ce qui me touche chez elle, c'est bien plus. Sa féminité malgré des cheveux courts, son sourire extra large et extra communicatif, sa bonne humeur permanente, sa répartie.

- Et dans le monde du cinéma ... t'a forcément déjà couché en rêve avec Monica ou Megan ? Leur plastique irréprochable dans une robe haute couture, décolleté jusqu'au nombril, ou un cul parfait dans un jean parfait ... Ca te fait de l'effet, non ? Et bien laisse moi te dire, ces filles, elles n'existent pas dans la réalité ... des heures de maquillage, de la post production, une vie entière passée à un culte du corps et photoshop qui passe encore derrière parce qu'elles ont encore des imperfections ... laisse moi te dire que tu te leurre ... j'ai aucune chance, moi.



- Non, aucun fantasme de papier glacé ... au cinéma, je suis resté sur des femmes de ma génération ... Kristin Scott Thomas par exemple, elle me fait craquer avec son accent, son coté flegme pince sans rire, sa droiture dans les rôles qu'elle a incarné au cinéma. Mon second, ou mon premier vrai coup de coeur, devrais-je dire, C'est Sophie Marceau. Elle a mon age, tu vois, je l'ai vue grandir. De la boum à ses égarements de couple, de James Bond à Lol, elle devient de plus en plus belle. Sa voix même me transporte, mais c'est un fantasme d'enfance, je la vois plus comme une quadra mère de famille maintenant que comme un fantasme sexuel tel que tu peux le verbaliser avec une Megan Fox.




- Et dans le monde politique, qui c'est ton type ? C'est la femme du président ? Je suis sûre que cette mangeuse d'homme te fait de l'effet. En plus, elle est grande et maigre, c'est ton type, elle ?

- Non, pas trop ... sa voix suffit à ne pas créer le charme, tu vois. Et puis, elle a probablement les mêmes motivations que moi, elle est attiré par le pouvoir, ceux font des choses, ceux qui modifient le monde. En politique, ce ne sont pas les "femmes de ..." qui attirent mon attention. Par exemple, actuellement sous les projecteurs, j'aime bien la personnalité de Chantal Jouanno. Elle a de la constance, de la pugnacité, des valeurs, une voix qui transporte aussi. Elle sait faire preuve de réalisme, ne se ridiculise jamais et existe dans ce monde de brute, dans ce monde masculin.

- Encore une brune ? Mais qu'est ce que tu fais avec ta femme ? T'as pas une blonde dans tes pensées, dans tes fantasmes ?


- Si, si ! Un paquet de blondes sont dignes d'admiration, mais pas pour la couleur de leur cheveux. Je vais t'en citer quelques unes : Claire Chazal par exemple. Dans son combat, dans sa posture et sa droiture, je la trouve d'une sensualité sublime. On a là l'exemple même de la femme qui incarne la beauté intérieure et extérieure.
Dans le même ordre d'idées, Sylvie Tellier. Un peu plus jeune (un Lyonnaise encore), mais aussi digne et ferme dans son combat. Elle affronte un rouleau compresseur médiatique contre sa personne. Elle reçoit mille reproche à l'heure, si c'était un homme à la même place, qui organise la transition en "tuant le père", et en pilotant, réorganisant, dépoussiérant une organisation, on n'aurait que des éloges à son égard. Miss France et diplômée en droit, à Lyon en plus ... deux beaux bouts de femmes.



Allez, encore une qui m'époustoufle : Muriel Robin. Je trouve qu'elle dégage un sex appeal, avec une capacité à user du son de sa voix, d'un ton sec ou condescendant dans ses interventions, un humour bien sûr, mais une répartie qui me fait dire qu'il doit être agréable de vivre avec elle.
Cécile de France aussi, plus jeune bien sûr, mais tu vois, même quand elle joue les garçonnes, elle en jette !

- T'aime bien les cheveux courts aussi, c'est bien ce que je pensais, ta femme, c'est pas  ton type.

- T'as pas tout compris, j'ai pas de type ... je t'ai cité des personnes si variées que tu devrais avoir compris, j'aime les femmes de pouvoir, qui sont belles et sensuelles dans leur posture, pas dans leur plastique. Bien sûr, si elles ont un beau cul et un beau décolleté, ça ne gâche rien.

- Moi, je t'imaginais rêver de grande blondes, maigre comme une anorexique, avec des formes et des robes que je n'aurai jamais ... un peu entre Claudia Schiffer, Kim Bassinger, Virginie Effira ou Olivia Wilde, tu vois ?


 - Bon, je dois avouer que celles que tu cites, elles attirent la lumière, souvent par leur pureté. Elles reflètent la lumière. Moi, j'aime bien les femmes qui existent par une féminité et une sensualité au delà, à travers l'image stéréotypée. Tu vois, tu m'as attribuée que des grandes blondes ...
- Mais t'es marié avec une grande blonde, avec des gros nichons en plus !
- Ma femme, elle a quelque chose de plus, que je ne peux pas connaître chez celles que tu as citées, sûrement parce que je ne les connais pas intimement, mais aussi parce qu'elles existent surtout à travers ce stéréotype ...
- Et moi, avec mon gros cul, mon petit bidon, mes seins de pucelle, mes vergetures, ma ride du lion et mes pattes d'oie ?
- Ca y est, on y vient ... Qu'est ce que je te trouve, c'est ça ta vraie question ?
- Oui, t'es long à la détente, comme tous les mecs !
- Alors, toi, je t'aime, tu es belle, tu me bluffes par ce que tu créés et par ta force de caractère, et ton corps m'excite à mort, en commençant par le mouvement de ta main quand tu écris, par le son de ta voix, par ton parfum quand tu sors de la salle de bain, ton parfum quand tu sens le désir, le parfum de ta peau après l'amour, le profond de tes yeux, les courbes les plus intimes que la nature a offert à ton corps, les couleurs de tes vêtements, ton écriture, tes phrasés, tes orgasmes, tes larmes, tes spasmes, tes "encore ..."
- C'est tout ?
- Beaucoup de couples vivent avec moins que ça, non ?
- Et des amants ?
- Les amants vivent souvent sur l'illusion. Illusion de la légèreté, illusion l'éternité, illusion de l'éternelle jeunesse, illusion que l'herbe est plus verte ailleurs, illusion que l'on peut vivre de sexe et d'aucune contingence matérielle ou familiale, ...
- Tu me trouves belle ?
- Non, je ne te trouve pas belle, tu ES belle. Tu es belle à mes yeux, et tu es belle tout court. Tu es belle en photo, tu es belle quand tu cries, tu es belle quand tu travailles, tu es belle quand tu griffonnes en téléphonant, tu es belle quand tu m'ouvres la porte de chez toi, tu es belle quand tu me reproches mes absences, tu es belle quand tu jouis, tu es belle quand tu pleures, tu es belle quand tu cours faire pipi ...
- Rhooooo ...

- Et toi ... a part "What else" ?

jeudi 23 août 2012

La première fois tu me fais l'amour, la seconde, tu me baises

La première fois, tu me fais l'amour. Je te sens pressé, mais je sais que tu prends ton temps.

Tu es un homme à préliminaires. Et c'est pour ça que j'aime tout de toi. Tout en lenteur, tu m'embrasses, tu me déshabilles, tu câlines mes seins, tu joues avec ma peau, tu me masses parfois ... Ca fait des années qu'on est amants, et tu es doux et prévenant, amant et aimant, et je sais que tu cherchera tout pour mon plaisir, comme j'aime ou comme tu veux me faire découvrir.

Au début, tes mains viennent chercher si je mouille. Comme à chaque fois, je suis un torrent. Ca m'excite comme c'est pas possible, plus tu glisses tes doigts, plus j'ai envie que tu me pénètres, avec tes doigts au moins, avec ta queue, vite !

Souvent aussi, c'est avec ta bouche que tu m'allumes grave. Tu m'as appris à jouir de ta langue. Quand tu ouvres mes cuisses et commence à me manger, je disjoncte complètement. J'ai envie que ça dure, mais ta queue me manque tellement que j'ai besoin que tu fasses vite. Je te tire par les cheveux pour que tu viennes me couvrir et me remplir.

Enfin, je t'ai en moi ! J'aimerais que plus jamais tu ne ressortes. Je jouis, toute de suite, en 30 secondes, tu me fais jouir dans la position du missionnaire tellement tu m'as excitée. Des fois, tu me l'ordonnes "Jouis, maintenant", et je jouis. Je suis tienne.

Mais toi, tu continues, ta queue entre et sort en moi sans s'arrêter, tu sais me maintenir dans cet état pendant un temps infini. Je sens que tu me parles parfois, mais je n'entends rien, ça m'excite encore plus, j'aimerais un jour comprendre ce que tu me dis ... est-ce des mots doux, des confidences, me racontes tu ce que tu me fais, ce que tu veux me faire, tes mots sont ils crus quand tu me fais jouir, ou es tu encore dans tes métaphores colorées papillons et orchidée ?

Tu ralentis, parfois pour ne pas éjaculer tout de suite, avec quelques précautions verbales, je sens ton gland presque ressorti, mais jamais tu ne me fais jouir à vide. Tu restes en moi. J'ai envie que tu ne ralentisses jamais. Pourquoi tu ralentis d'ailleurs, je ne veux pas que tu te maîtrises, merde ! Encore, j'en veux encore. Je te le dis, je réclame, j'essaie de mon bassin de pousser, d'avaler ta queue. Toi, tu es ralenti ou immobile, et silencieux. Merde, qu'est ce que je fais là. Vite, ça retombe, mon plaisir retombe comme un soufflé, ça va mettre une heure à redémarrer. Baise moi, merde ! Mais tout ça ne dure pas longtemps. D'un coup, tu prends appui je ne sais ou, et tu m'enfonces si profond que je dégorge un râle orgasmique ...

Et quand tu jouis, tu couvres mes cris, on doit t'entendre à mille kilomètres et je me sens être femme de te faire jouir si fort, de sentir ton plaisir. Ton râle et ton corps sont si puissants que je jouis de nouveau des fois, en même temps, sauvagement, sous les coups d'une queue moins appliquée mais si fougueuse, qu'elle sait sans savoir, me ravager encore une fois.

Certaines fois, tu restes dans mon lit. Tu en décidé ainsi. Pas d'obligation, pas d'envie de te lever non plus. Je profite de ton corps, mes mains et mes yeux se régalent. Je te masse parfois, je vais prendre une douche si tu es assoupi, le téléphone me dérange aussi, c'est chiant, j'ai encore oublié de le mettre en mode silence.

Et, quand l'envie te reprend, tu m'attrapes, et là, c'est une toute autre histoire. Tu me dis que ça n'arrive qu'avec moi, parce que tu me connais suffisamment pour te permettre d'être toi en tendresse, ou de lâcher tout. Je te crois sans te croire, mais ai-je le choix ? Tes mains sont insistantes et décidées. Tu m'imposes tes baisers envahissants. Tu m'attrapes le cou. Tu me dis que tu vas me culbuter. Souvent, je n'y crois pas, parce que tu es un tendre, mais tu as déjà été tendre, et quand tu attrapes ma chatte, pinces les lèvre, les ouvres et mets ta queue sans ménagement, je sens la promesse devenir menace.

Si je suis encore humide de toi, ça va, si je suis sèche, ça brûle comme un supplice. Plus ça force plus tu pousses. On dirait que tu entraînes toute ma chatte à l'intérieur. Quand enfin tu m'as enfoncée, tu accélères comme jamais. Je jouis tout de suite. Et tu ne t'arrêtes pas. On dirait que tu n'as plus peur de jouir, plus besoin de jouir, et tu tambourines jusqu'au fond, tout au fond. Par pressions, écartements, frottements, ma chatte brûle et je jouis comme jamais.

Tu me connais à l'endroit comme à l'envers, puisqu'à chaque fois, tu me retournes, et tu enfonces ton pieu dans ma fente à l'envers. L'oreiller que tu as mis sous moi me cambre, tes mains écartent ou fouillent, j'ai l'impression que tu entrent entier en moi. Il doit y avoir ta queue et au moins trois ou quatre doigts des fois. Je sais que tu prends appui au bout du lit pour cogner aussi fort.

Je suis sûr d'avoir mal, je suis sûre de jouir. Dans le mélange de nos sueurs, ma chatte beugle de plaisir. La douleur est si bonne que c'est un enfer quand tu ralentis, le souffle court. J'ai la chatte comme un chou, les lèvres tuméfiées et la cramouille qui inonde les draps. Et quand tu reprends, pour me bourrer la fente pendant une deuxième, troisième ou quatrième éternité, je jouis de nouveau.

Je sais que je n'aurai plus de voix, pour avoir crié comme dans un concert, comme dans un porno. Je n'ai qu'une seule peur, que tu me sodomises sans ménagement. Car mon cul à l'air est à toi. Sous la menace de tes yeux, de tes doigts, de ton sexe trop raide et trop brutal pour que j'aime ça. Jamais tu ne m'as enculée. J'aurai aimé, peut être, sans cette brutalité, sans cette sauvagerie ... mais jamais je n'aurai joui comme je jouis quand tu me baises la chatte après avoir fait l'amour une première fois. Baisée sans préliminaire, sans ménagement, et sans que tu ne faiblisses ... car finalement, même après des orgasmes pendant une heure, après avoir perdu 2 litres se sueur, ce qu'il me manque, c'est de te sentir ... jouir !

jeudi 16 août 2012

J'ai offert une femme à mon amante (4)

Le lendemain matin, je suis arrivé dans la chambre d'hôtel un peu avant 9 heures, avec la clé que j'avais gardée ... et quelle ne fut pas ma surprise de trouver ma complice encore endormie. Et quelle ne fut pas la sienne de m'entendre arriver, et de crier sa surprise ...

Passé ce moment étonnant, digne d'une scène de cinéma, je me suis assis sur le lit, et nous avons commencé à parler. Elle était nue sous les draps, et moi, habillé, assis à coté d'elle, à parler de chair et de sensualité comme si nous étions amants, comme si nous étions sur un pied d'égalité. Mais vite, ce décalage vestimentaire a disparu, pour laisser place à une atmosphère douce et propice à la confidence.

- Votre amante est en fait très hétéro.
- Ah ? Comment ça s'est passé ?
- Très bien ... j'ai déroulé comme vous avez imaginé. Vous nous avez quitté en nous mettant main dans la main. Je l'ai d'abord embrassée, elle s'est laissée faire et m'a embrassée aussi. Je l'ai caressée, comme une femme sait faire.
- Je ne peux pas vous dire.
- Elle avait l'air d’apprécier, et je l'ai caressée longuement. mais c'est quand j'ai utilisé mes doigts qu'elle a vraiment aimé. Ce qu'elle aime avant tout, c'est la pénétration.
- Donc, c'est une hétéro, vous étiez son amant et non son amante.
- Oui.

Nous avons parlé longtemps de mon amante, de l'après midi telle qu'elle s'est déroulée, de l'heure qui avait avancé sans qu'aucune d'elles s'en soient rendu compte, et de ce temps qui avait été consumé en soupirs tendres et torrides.

- Il était tard déjà, et aucune de nous n'avait prévu de rester, nous n'avions rien pour manger et rien pour la nuit. Elle m'a dit qu'il serait dommage de ne pas dormir ici tellement le lit était confortable. Moi, il fallait que je rentre chez moi, alors je suis vite passée à la maison, j'ai pris quelques affaires de toilette et à grignoter. Ca m'a pris plus d'une heure quand même, et je suis revenue.
- Vous avez dormi ensemble ?
- Oui, un peu.
- Ah ?
- En revenant, je l'ai trouvée à la fenêtre. J'avais pris de quoi boire et manger, le mini bar ne pouvait pas nous combler longtemps. Au bout d'un moment je lui ai dit que j'avais aussi apporté mes sextoys, et lui ai proposé d'essayer. Elle m'a dit "pourquoi pas !".
- Ca confirme que c'est une hétéro ?
- Oui, ce qu'elle aime, c'est d'être prise.

Nos confidences duraient depuis une heure déjà, la main dans la main, étendus sur le lit, moi sur les draps, elle dessous ... lorsque ... j'ai posé mes doigts sur ses lèvres pour engager une autre conversation plus ... charnelle.

Mes mains ont glissé sur ses lèvres, écarté les draps, pour découvrir un corps que je n'avais encore jamais vu nu. Elle était divine. Frêle et fragile, cheveux ébouriffés comme du duvet puisque je l'avais réveillée dans ce grand lit. Sa peau était chaude et douce. Pas une trace de bronzage et ... sublime découverte, une chaîne de taille, bijou doré que je n'avais pas trouvé sur mon chemin depuis des décennies au moins.
J'ai laissé glisser mes mains et fait disparaître ce drap qui me gâchait la vue. J'étais ardent comme la braise par ce présent offert, d'une libertine mature dans sa tête et dans sa peau. Elle était offerte, littéralement. Sur le dos, sans lingerie, jambes débouclées pour une vue plongeante sur toute sa sensualité sir brute et si raffinée à la fois. Je voulais la croquer là tout de suite. Et j'étais aussi empli de tendresse. Elle s'était prise à mon jeu, avait déroulé ce scénario insolite, bu dans ce calice du désir et offert du plaisir à une autre, et ce juste sur un "pourquoi pas !"

Mes mains ne m'obéissaient plus, je caressais ses courbes avec tendresse, en détourant ses petits seins, en jouant dans son décolleté, en descendant progressivement vers son triangle blond, non sans badiner avec la chaîne dorée et le nombril insolent qui ont accueilli avec délice mes premiers baisers résolus. Son corps n'était vraiment pas celui d'une innocente ingénue, et son cheminement de libertine, tout autant que sa nuit de débauche féminine, m'excitaient magnétiquement, comme me mettaient face à ce défi ... serai je capable d'être à la hauteur ?

La scène était langoureuse, mon corps habillé, le sien nu, immobile et livré sans entrave, couvert de mes baisers et de mes mains caressantes. Je me souviens du goût de son intimité, on aurait dit qu'elle sortait du bain, et dans le même temps, qu'elle avait en fluides ce désir de luxure, inondant cette antre comme une corne d'abondance. Ma langue ouvrait les petits pétales fermes, en cadence avec les tous petits râles qui venaient de l'autre bout du lit.

Le premier vrai râle de plaisir a fendu l'air quand j'ai écrasé son clitoris avec ma langue, et comprimé en rythme, de l'index, son fort intérieur, sa paroi antérieure, son délicieux point G. Son antre s'est ouverte, sa toute petite antre s'est emplie d'air et s'est soulevée avec son corps arc-bouté ... les frissons s'emparaient de toutes ses extrémités ... Clitoris rouge et raide, tétons fermes comme passés sous l'eau gélée ... avec n'importe qu'elle amante, je n'aurais achevée sur le champ de coups de langue ravageurs, ou remplie de ma queue gourmande et envahissante, ou les deux successivement, alternativement, encore et encore.

Mais ce n'était pas mon amante, c'était "elle". Alors je l'ai préservée de moi, je lui ai offert des demi orgasmes tendres et voluptueux, de ma bouche, de ma langue, de mes doigts, peut être pendant plus d'une heure. J'ai vu son corps accueillir les demi spasmes, sa bouche lâcher des demi râles, et sa peau suinter d'une demi transpiration sensuelle. Je suis resté habillé, à ne jouir que de la voir frôler l'orgasme, et ne jamais chercher à la déflagration finale qu'un homme aurait tendance à impulser. Si j'avais agit comme habituellement, j'aurais mis un terme à cet état entre deux, cet état vaporeux. De son coté, elle aurait pu chercher ou quémander une accélération prometteuse, d'encouragements vocaux, ou de ses dix doigts, qui, à n'en pas douter, sauraient trouver en quelques instants un détonateur sans retour ... mais j'ai adoré rester hors du temps avec elle. Ni moi, ni elle, ni ce nous naissant, ne cherchions à descendre de ce nuage à l'orée du septième ciel.

Au bout d'un instant qui n'en n'avait rien, ma langue, ma bouche et ma main suintantes de ses fluides profonds, ont ralenti, puis cessé leur tango sublime. Je l'ai embrassé tendrement, longuement, langoureusement, de bas en haut, pour la serrer finalement dans mes bras pendant une éternité, comme le fond des amants de longue date ou des amoureux passionnés ...

Je suis parti en lui laissant la chambre et la salle de bain. Elle a fait un brin de toilette, enfilé ses vêtements pour affronter le brouhaha de la ville. Je suis revenu une petite demi heure plus tard, restant quelques minutes immobile, à contempler cette chambre désormais vide. Puis, à l'accueil, j'ai payé la note, et rendu la clé.

J'avais fait jouir deux femmes de manière totalement opposée, l'une en l'empalant au bout de mon dard en quelques instants fulgurants, l'autre en caressant son orchidée avec autant de douceur qu'elle avait de grâce, sans jamais fléchir, sans jamais tenter de jouir moi même.

J'avais offert une femme à mon amante.

lundi 6 août 2012

J'ai offert une femme à mon amante (3)

J'ai accueilli mon amante sous l'horloge de la gare.
Elle était souriante comme à son habitude, un peu apprêtée, un rien fragile dans sa démarche. Elle s'était préparée comme pour séduire un homme. Jupe serrée et courte, talons haut ... Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais j'avais l'impression que ni elle ni moi ne savions vers quoi nous avancions.

Arrivés dans la chambre d'hôtel, elle découvrit avec une satisfaction émerveillée le lit. J'avais en effet mis les petits plats dans les grands. Le lit était immense et la chambre regorgeait de meubles qui auraient fait le bonheur d'amants fripons. Chaises, fauteuils, table basse, guéridon, miroir ...

- "Baisez moi maintenant !". A t elle immédiatement hurlé.
- "Ce n'est pas ce qui est prévu, très chère, il faut que votre petite chatte reste pure et ferme, je n'ai pas envie de l’ébouriffer".
- "Il reste une heure à attendre, j'ai envie de vous, enfilez moi avec cette grande queue ... ma chatte ne sera jamais carbonisée, elle est toute lisse et rose et mes pétales se referment en peu de temps. Je serai fraîche et innocente pour elle aussi".

C'est ainsi que je me suis retrouvé en elle, quelques élans, quelques râles, puis j'ai mis un arrêt à ces émois pour ne pas chavirer et mettre en danger la belle histoire que j'avais tissée. J'ai repositionné sa lingerie sur son mon de venus, reçu une ruade de frustration et apposé un baiser de consolation, puis remis mon arme luisante dans son fourreau qui n'arrivait plus à la contenir.

- "Vous allez rester avec nous ?"
- "Non, je n'ai pas prévu de rester. Ce que je vous offre est un cadeau singulier et unique, et je n'imagine pas cette rencontre féminin pluriel être biaisée de regards ou d'élans masculins".
- "Mais ... j'aurais aimé, elle aussi peut être".
- "Une autre fois, peut être".

Me voilà donc à lui ôter les vêtements qu'elle n'avais pas pris le temps d'enlever, et de découvrir sa peau blanche, relevée de cette lingerie que nous avions achetée à deux, et de bas qu'elle avait ajoutée à sa panoplie décidément très à mon goût. Ensuite,nous avons trouvé le niveau de pénombre confortable et la position "assise sur le lit, genoux joints et yeux bandés" que j'avais en tête. Puis, je lui apposai un doux baiser d'au revoir, pour aller m'enquérir de son "cadeau".

- "Je suis là dans 15 minutes environ, dès que vous entendrez la porte, remettez bien votre bandeau".

J'attendais donc de nouveau, sous cette horloge, celle qui sera ce cadeau, celle qui rendra ce fantasme possible. Quand sa silhouette s'est dessinée sur le parvis, je l'ai encore trouvée plus à mon goût que la première fois. Je crois que j'aurai pu tout planter là et l'emmener dans une autre chambre et enflammer ce corps prometteur d'une libertine venue à moi pour s'embraser. Je sentais le dilemme en moi naître, faire surface, et torde le beau scénario que j'avais en tête. Mais plus elle s'avançait vers moi, plus je revenais vers le fil conducteur.

Nous nous sommes fait la bise comme de vieilles connaissances, et avons pris le chemin de l’hôtel tout proche. Je lui racontais comment étais son cadeau, qu'elle était attendue depuis une heure, et comment je comptais les mettre en contact.

- "Mais vous ne restez pas ?"
- "Non, je vous l'ai dit, c'est un cadeau pur et féminin pluriel. Je vous mets en contact et je m'éclipse. Vous quittez la chambre vers 17h, vous restez toute la nuit, à votre convenance. Je viendrai demain matin pour rendre les clés à l'accueil"
- "Mais elle sera peut être déçue elle aussi. Vous savez, elle vous imagine peut être dans cette histoire".

Je suis resté sur mes positions, et nous avons continué à parler de quelques détails pratiques. La porte de la chambre s'est ouverte sans difficulté, et je l'ai vite refermée pour que la pénombre se refasse. En quelques secondes, j'avais aidée ma complice à enlever sa veste dans l'entrée, le temps que je la pende sur un cintre, elle étais déjà en lingerie. Je m'assurai d'un coup d'oeil que dans l'autre pièce, mon amante attendait dans la posture choisie, yeux bandés.

Puis, nous nous sommes avancés, et j'ai mis la main de ma complice dans la main de mon amante. J'ai embrassé l'une, puis l'autre, et j'ai fait un pas en arrière. J'ai attendu 30 ou 40 secondes peut être, pour m'assurer que le contact se faisait bien. Enfin, j'ai tourné les talons, claqué la porte en douceur, et je suis reparti dans l'éclat et la clameur de cette après midi, à travers une gare fourmillante et la tête emplie d'une voluptueuse satisfaction, d'une certaine félicité.

[A suivre]

mercredi 4 juillet 2012

J'ai offert une femme à mon amante (2)

C'est une discussion assez irréelle que j'ai menée. En effet, nous étions tous les deux assis en terrasse, au milieu des voyageurs, cette foule anonyme sans cesse renouvelée, à parler de nos expériences charnelles respectives, et ... de toi.

Elle était belle comme un coeur. N'importe qui pourrait tomber amoureux de son sourire, de sa fragilité indicible, de ses mèches que les rayons de soleil embrase ... La situation se prêtait à l'intime, car, au milieu du brouhaha, nous en étions venus à nous approcher pour pouvoir parler tranquillement sans nous dévoiler aux voisins de table, à nous approcher très près, très très près.

Mais j'avais bien en tête qu'elle était ton cadeau.

Je lui parlais donc de toi, de ce que je sais de toi. Tes chemins libertins, tes déceptions des expériences au féminin pluriel, de tes fantasmes partagés avec moi, de tes fantasmes les plus extrêmes, de ce que tu n'aimes pas chez un homme, et de ce que tu penses ne pas aimer chez une femme qui deviendrait intime avec toi. Elle fut impressionnée par tes délires fantasmatiques, par les libertés, voire les performances sexuelles ou de situations que je lui énumérais.

Le verre de vin faisait son effet progressivement, et nous parlions sans retenue.

Puis, à son tour, elle se confia à moi, naturellement. Elle avait répondu sous la forme de "pourquoi pas, l'idée me plaît beaucoup". Elle me raconta vingt années de libertinage, de voyages sur les chemins de la pluralité, de l'hétérosexualité et du saphisme, et de la consommation récente de jeunes étalons ou de belles lesbiennes pour combler ses fringales de chair.

Puis elle me questionna sur le comment. Et je lui répondais le scénario que j'avais prévu :

"Je vous imagine être son cadeau. J'ai prévu de prendre une chambre anonyme et complice, là, au Novotel juste en face. Vers midi, j'irai l'accompagner dans la chambre, et la préparer. Je la déshabillerai, dans une tenue de dentelle de son choix, et je lui banderai les yeux. C'est elle qui m'a demandé d'avoir les yeux bandés.

Puis, je viendrai vous chercher. Nous monterons ensemble vers la chambre. Une fois la porte refermée, la pénombre complice sera votre écrin. Je vous aiderai à ôter vos vêtements. Je vous prendrai enfin la main, et dans l'autre main je prendrai la sienne. Je vous mettrai en contact ... et je m’éclipserai pour laisser naître ce cadeau féminin pluriel.

L'après midi vous appartiendra. Et si vous vous plaisez, la nuit sera vôtre aussi. Je viendrai le lendemain matin, quand vous aurez toutes deux quitté le lit, pour refermer ce chapitre et rendre les clés de la chambre".

Elle était très étonnée par ce scénario. Plusieurs questionnements venaient immédiatement. En tout premier lieu, elle s'attendait à ce que je la teste, que je la goûte, que je partage un lit avec elle avant d'avancer vers cette rencontre au féminin. Je lui répondais que je voulais cette rencontre complètement désintéressée et pure, et qu'il ne m'étais pas possible de ruiner cette belle bulle saphique par des élans de mâle, des élans égoïstes de propriété, de moi d'abord, de droit de cuissage, tous déplacés en face de la pureté de ce que j'imaginais. Bien entendu, j'ai déçu par là même occasion ses attendus de trio. Même si elle me racontait que ses envies de me partager étaient probablement aussi celles de mon amante, je restais sur mes positions.

Sa seconde réaction fût sur mon retrait total et dès le début. Elle se demandait ce que j'y gagnais. Elle m'avait imaginé présent, au moins dans le fantasme du voyeur, qui se délecte par procuration, qui se fait plaisir avec ses cinq doigts. Mon objection fût la même, ce fantasme était un cadeau pour elle. Pas pour moi, pas pour nous, pour elle.

Je lui confiais que ma nature de mâle me mettait immédiatement en situation de ne pas pouvoir comprendre, ressentir, exprimer, décrire, raconter le plaisir que deux femmes peuvent éprouver ensemble. Ma position était donc naturellement de favoriser, de rendre possible, de faire naître ce plaisir féminin pluriel, sans jamais l'incliner vers du masculin singulier, ni ne trop tracer les lignes d'un scénario que je ne pourrais que réduire par ma vision bien trop extérieure.

Je lui ouvrais aussi la perspective de recevoir mon amante en cadeau, en écho à être elle même un cadeau.

Elle ne manqua pas de s'étonner de notre conversation, notre attitude et les mots utilisés étaient irréels. Et, c'était inévitable, la conversation a viré à la séduction. Elle porta la première estocade et je lui répondis assez vite que j'avais moi aussi envie ... et je laissais se dessiner des rapprochements à deux, nous deux, pour un futur plus lointain.

Le lendemain, je confirmais les détails pratiques, à l'une, à l'autre. La rencontre aurait lieu la semaine suivante. Puis, je conviais mon amante à venir choisir une lingerie spéciale pour cette promesse.

[A suivre]

lundi 25 juin 2012

J'ai offert une femme à mon amante (1)

Ce jour là, j'attendais sur cette grande place. Je devais voir une inespérée candidate pour te l'offrir. C'était l'heure où les gens courraient pour prendre leur train. Une gare, c'est une scène de théâtre permanente. Il y a ceux qui courent, ceux qui attendent pour courir un peu plus tard, ceux qui attendent ceux qui sont en retard et qui auraient dû courir, ceux qui accueillent certains qui descendent de train et ne veulent plus courir maintenant qu'ils se sont retrouvés, et ceux qui servent à boire et à manger à ces clients d'un genre si particulier.

J'étais là, et je me demandais par où elle arriverait. Je n'avais reçu qu'une et une seule réponse à mon annonce. J'avais intérêt à ne pas gâcher cette rencontre. Me voilà donc à regarder tous ces passants et passantes, essayer de trouver celle qui ressemblerait, de près ou de loin, à l'idée que je m'étais faite de sa silhouette. Heureusement, elle m'avait dit ... Je viendrai avec une veste rouge. Malheureusement, ce jour, il y avait des vestes rouge par dizaines, qui se dirigeaient vers moi, me passaient devant, puis s’engouffraient dans la gare sans même m'adresser un regard. Il faut dire que le lieu où je m'étais posté, le lieu que j'avais choisi pour notre première rencontre, était pratique à identifier, mais en plein milieu du flux. Me voilà donc, comme un suricate, à observer frénétiquement dans cette marée humaine, celle qui se distinguera par un regard, un pas un peu plus dans ma direction, une attitude de rencontre, un ralentissement, un sourire qui sait ...

Tout avait commencé 3 mois plus tôt par une discussion avec toi. Tu m'avais annoncé ne jamais vraiment rencontrer de femme à la hauteur de tes fantasmes saphiques. Tu n'en cherchais pas vraiment, mais les hommes de ta vie te projetaient souvent dans le triolisme. Il t'était donc très souvent arrivé de partager le même amant avec une autre femme, mais ta déception était grande. Plus je t'écoutais, plus je me rendait compte combien ces trios ne servaient que les fantames de tes amants, te reléguant au rôle d'instrument de plaisir, voire, d'alibi pour leur permette d'accéder à d'autres corps que le tien. Elle ne se laissaient pas aborder, même pas caresser, et tu te demandais s'il existait vraiment des femmes bi, qui sauraient te combler et s'offrir à toi.

Ton coeur et ton petit corps méritaient mieux que ce que tu avais expérimenté. J'ai avancé sur le fantasme du trio où tu serais le centre, deux amants serviraient tes désirs, te courtiseraient ou te prendraient d'assaut, selon ... Et tu serais la reine de la fête, à te laisser envisager à l'endroit à l'envers, tendrement ou sauvagement, avec une énergie de mâle doublement entreprenante, toi, le brasier qui ne s’éteint jamais ...

Puis, j'ai lancé, comme un défi ... Et si je te trouvais une femme, rien que pour toi ? Une femme comme un cadeau ?

Tu as balbutié je crois, puis, tu as relevé le gant. Au bout de 2 minutes, tu avais pris ma proposition comme une promesse et me parlais avec insistance de tes quelques exigences.

Je me suis demandé si j'allais pouvoir trouver cette perle rare. En effet, tes requêtes relevaient de la quadrature du cercle. Tu cherchais tout ce qui peut être trouvé chez une lesbienne, sans renoncer à ce que je chercherais moi, en qualité d'homme, chez une hétéro. Je t'expliquais combien le plaisir femme-femme m'était inconnu, et que ce serait un bel exercice de funambule de transmettre ce désir de plaisir incommunicable et indicible, moi, résolument hétéro.

Me voilà donc à formuler en retour mes propres exigences. Cette expérience serait pleine de légèreté et de grâce, et je voulais tu me laisse te guider. Je te trouverais une amante, qui serait ton cadeau. Je me chargerais de la débusquer (dans ce monde de brute) telle que tu me l'avais décrite, et je m'assurerai de son agilité, voire de son expertise pour t'amener aux jouissances qui me sont inconnues. Je la charmerais, un rien, par la description du scénario, et l'idée d'être le cadeau de mon amante. Je me chargerai aussi de trouver un nid complice et accueillant. Et surtout, je vous mettrais en contact, dans la pénombre, en lingerie. Toi, les yeux bandés, prête à te faire cueillir par ce fantasme, elle, avançant à pas feutrés guidée par ma main, vers cet impact au féminin pluriel.

Tout ceci ... si, si ... je trouvais la perle rare.

Me voilà donc à poser une annonce sur le site www.lyonweb.net avec le texte suivant : 

"Je cherche une amante pour mon amante

Pour parcourir des chemins de plaisir au féminin comme nous en avons parcourus tant ensemble, je cherche une amante à offrir à mon amante, pour un duo exclusivement féminin.

Elle, fine guêpe, brune et lisse comme un pétale d'orchidée, sans aucun tabou.

Mélange d'essences féminines, mélange des sens féminins. En soirée de préférence, Hôtel ou à l'écoute de vos propositions.

Mise en contact en blind date ou autre scénario selon préférences, après premier tri par moi même.

Il s'agit d'un cadeau, d'une amante à une amante. Vous serez tour à tour le cadeau l'une pour l'autre, je serai absent."

J'ai attendu, puis, au bout de deux mois, une réponse ...

[A suivre]


vendredi 25 mai 2012

Ton corps me va comme un gant !

C'est fou comme ton corps me fait de l'effet. Si il y a bien sur terre un corps qui me va comme un gant, c'est bien le tien.

Tout de toi me plaît.

Quand je te vois, mon coeur bat la chamade. C'est immédiat, on dirait que je suis une somme d'atomes en sommeil, et que quand tu arrives dans mon champ visuel, tu agis comme l'électricité, comme l'énergie qui irrigue tout. Tu déclenches tant de belles vibrations en moi que j'adore l'idée que tu vas apparaître dans mon champ visuel. Je t'espère, je t'imagine, je te devine, puis enfin, je te vois, et mon coeur explose.

Ta tenue m'excite au possible. Ce rouge carmin relevé d'un orange est unique et te personnifie totalement. Chacune de tes tenues est un enchantement, tellement l'étoffe suggère, enveloppe, souligne et hypnotise à la fois. Je me souviens de ce haut que tu portais à même la peau, et qui laissait pointer les insolentes fiertés de tes petits seins. Je me souviens de ces jupes fendues, un rien strictes, imaginées torrides, qui, selon le prisme, pouvait se révelaient business ou tentation. Je me souviens de ce perfecto qui te rendait si garçonne, du lipstick et des bijoux (rouges) qui exaltaient l’extrême féminité et fragilité de ton visage. Je me souviens de ces bretelles de dentelle, portées en étendard parfois l'été, qui arrêtent l'oeil et l'invitent à prendre la tangente vers les courbes qu'elles approchent. Je me souviens de ta lingerie, du porte jarretelles et bas noirs sur tenue de vamp suave, au simple string lycra portée torse nu, a ces dentelles saumon en été, parfois boxer, parfois minimalistes comme un timbre poste. Je me souviens de ces foulards, taille mouchoir ou demi toge, que tu portais de cent façons différentes, mi accessoire, mi déguisement. Je t'ai déshabillée du regard si souvent, que mes yeux se sont habitués à s’arrêter dessus et à regarder au travers dans une même seconde, en un battement de coeur.

Quand je sens ton parfum, je m'envole. Je sais que c'est le parfum que tu portes depuis toujours. Je crois le sentir parfois, fugace impression, dans la foule anonyme. Mais quand je le perçois vraiment, c'est toi. Ce parfum est toi ! Tu es ce parfum. Il prend mille intonations, entre l'alcool puissant quand tu sors de la salle de bain, les effluves quand tu me retrouves en milieu de journée, les traces quand je passe dans une pièce après toi, l'étreinte acidulé amalgamée avec tes cheveux humides quand tu revient éreintée et sensuelle d'un long footing, et surtout, les fragrances de luxure quand il se mêle à tes perles de sueur orgasmique.
Ce parfum a aussi un goût. Je le sens en bouche. Quand mes baisers prennent ton corps, je te dévore en commençant au creux de ton cou, à la source de cet enivrement de toi. Je m'asphyxierais volontiers dans ce trouble si je n'avais pas une autre fébrilité en saveur. Ma langue transforme ce parfum et le distille en un extrait si puissant, si vigoureux, qu'en déflagrations olfactives il devient débordement gustatifs. J'ai tellement de mal à abandonner ce cou que je ne mets un terme provisoires à ces préliminaires que quand je trésaille, quand je me noies dans les odeurs et saveurs de toi.

Les vibrations de mon corps, les papillons au ventre m'envahissent dès que je pense à toi, tu es si loin et si présente parfois. Il m'arrive d'avoir l'impression d'avoir des ailes, mon corps est léger comme l'air, mon sang retourne tous mes perceptions en un battement de cil. Je sens ma poitrine s'ouvrir sous ces vibrations qui tantôt chatouillent, tantôt sont des délices indescriptibles. Ça me prend sans prévenir parfois. Si je sais comment accueillir cette déferlante, je ne sais pas encore comment la faire durer. Quand j'entre en somnolence, c'est encore plus proche de la jouissance, tellement mon corps est éther. Je me détache de la gravité pour n'être plus qu'une totale vibration de toi.

Lorsque je t'entends au téléphone, dans ta langue maternelle, en anglais ou en français, je me sens tout de suite à coté de toi, même quand une mer nous sépare, même lorsque la conversation est formelle à cause de témoins. Tu m'enveloppes de ton intonation, je me sens si proche de toi que je le suis. Les kilomètres, les fuseaux horaires disparaissent.

Lorsque je t'ai imaginée dans les bras d'un autre, ou lorsqu'un de tes ex apparaissait dans le paysage avec des intentions assez claires de s'installer dans ton lit, mon cerveau se carbonise. Tout mon corps entre en combustion, version pyrolyse. Il n'est resté parfois que des cendres de moi, de ma capacité à garder la tête froide, le jugement serein, voire la confiance en toi. J'ai disjoncté à te sentir avec tant de vies possibles sans moi, avec tant de prétendants qui auraient pu me remplacer, qui auraient tous plus te ... combler, et plus.

Lorsque tu râles de plaisir, sous ma langue, sous mes doigts, ou sous les assauts de ma hampe, je ne suis jamais assez préparé à l'effet miroir, l'écho que ça a sur moi. Je ne suis qu'émois quand tu jouis. Je me fais submerger, dans tes nectars qui surgissent, d'envies pénétrantes et de mille mélanges. Je t'accompagne dans tes spasmes de caresses apaisantes pour te sentir atterrir en douceur de certains décollages fulgurants. Je chancelle avec toi lorsque ton corps palpite à l'orée du septième ciel, et que tu ne sais plus si c'est au son de ma voix, sous une pression de mes doigts, ou d'un assaut plus profond que tu vas chavirer.

Lorsque je glisse mon envie en toi, tu jouis immédiatement. Je crois que je suis ton ying et tu es mon yang sexuel, et vice versa. Mon dard glisse parfaitement dans tes pétales rougis par l'envie ou les joutes précédentes, luisants en rivière de nectar de désir. Je sais combien tu aimes être forcée, combien tu aimes les frôlement de mon dard qui progresse sans trouble entre tes pétales, et surtout combien tu adores quand je percute le fond de ton brasier, et que je persiste avec énergie à boxer cette impasse jusqu'à te transporter au delà du septième ciel. Mais c'est surtout ta fleur qui est à ma taille, qui s'ouvre de désir, ni trop ni trop peu pour que je la fende d'un unique assaut, qui enveloppe mon envie comme de fermes pétales du matin qui plient mais reprennent instantanément leur place ... et surtout, profonde à souhait, et dont le fond se précipite sur mon arme autant que je le heurte avec toute l'ardeur que me permettent ma soif de t'offrir en corne d'abondance d'orgasmes flamboyants.

Ton corps de déesse m'a toujours fasciné. De ce tatouage intime qui te symbolise entièrement à lui seul à cette musculature de sportive, je n'ai jamais cessé d'être émerveillé de te regarder, caresser, t'embrasser. S'il nous avait été donné d'inventer le kama suthra, tu y aurais inclus tant de positions défiant la gravité ou la flexibilité d'une cambrure dorsale, qu'il aurait été offert comme graal seulement après 10 ans de yoga, de salsa et une poignée de marathons. J'ai passé tant de temps à te regarder, à admirer le gable de tes mollets, les nervures de tes lèvres, la pulpe de tes doigts courir sur ma peau, le bout de tes seins frissonner sous mon souffle, à m'enivrer des reflets d'une lumière rasante sur ton dos musclé, à jouer avec tes pétales à peine ébouriffés d'ébats endiablés, à poser ma tête sur ton ventre si plat qu'on le dirait photoshopé, et à glisser quelques baisers dans ton nombril si bien dessiné. Tu as beau dire combien tout ceci t'a été donné, j’apprécie le cadeau que tu me fais en posant au bout de mes lèvres, de mes doigts, à portée de mes yeux, ce corps que tu as entretenu comme un sanctuaire qui pourrait être dédié autant à la photo de nu, à la sculpture, à la peinture, qu'à la ... luxure !

Je vais bien quand tu es là, et j'espère te faire du bien quand je suis près de toi aussi.

lundi 14 mai 2012

C'est l'amant qui m'a quittée, c'est l'ami qui me manque le plus maintenant !

Mon tendre amant,

Ces 3 années ont été extraordinaires. Tu as été l'homme amant que j'avais imaginé, dont j'avais besoin, au moment où j'en avais besoin, et tu as su m'apprivoiser, me libérer, me bousculer et faire de moi celle que je suis maintenant.

Je ne te l'avais jamais dit, mais après avoir déchiré une dizaine de lettres que je voulais t'écrire, j'utilise l'email, car là, pas de seconde chance de retenir le message devant la boite aux lettres. Quand ce message sera envoyé, il sera envoyé ! A moins que tu ne lises plus ton email anonyme, mes mots iront jusqu'à toi.

Quand nous avons pris contact pour la première fois, cela faisait je crois au moins 4 ans que je traînais sur les sites de rencontre. Bête pari entre fille lors d'une soirée. Discussions autour de nos fantasmes et frustrations, un peu trop d'alcool ... tout ce cocktail explosif qui a fait que nous nous sommes toutes trouvées sur un site de rencontre, à ouvrir une fiche pour notre voisine de droite.

Je n'ai que peu cultivé ma recherche. Il me fallait une vraie bonne raison pour tromper mon époux. Je l'avais déjà fait auparavant, et si la chose sexuelle était "divertissante", je trouvais le chemin laborieux pour trouver celui qui enthousiasmerait comme un ami amant amour.

Le jour où tu m'as percutée, avec ton approche uniquement sur le fantasme, uniquement sur les mots ... j'ai commencé à me connecter chaque jour. Tu es devenu le centre de ce fantasme à quatre mains que tu as révélé en moi.

Restait à le sublimer, en chair. Et je dois dire que tu as réussi à exalter mon corps, que tu semblais connaître comme un soliste connaît son instrument, comme un jardinier connaît son orchidée. Je n'ai jamais eu autant d'orgasmes, autant d'orgasmes différents. Jusqu'à me faire jouir immobile, toi en moi, d'une simple pression, et d'un commandement : "jouis !".

Mais voilà, tu es parti. Je suis partie. Je ne sais plus vraiment pourquoi, comment, mais ça a été brutal. D'un coup d'un seul, on ne se parlait plus. Ma boite email était vide de toi. Mon corps te réclamait, et mes doigts n'arrivaient pas à étancher la soif de ton corps tiède, des tes mains, tes lèvres, tes assauts tous différents. Je suis partie en vrille, à lire et relire les centaines de messages échangés. A les trier, les organiser, ... Puis, j'ai pris ma plume, pour coucher sur papier un message destiné à capter ton regard ... de nouveau.

Car, au bout de quelques semaines, mon envie de chair, mon envie de toi s'était apaisée, mais rien ne remplaçait l'ami que j'avais trouvé en toi. Nos longues discussions entre deux mélanges de sueur, nos débats sur tous les sujets, tout ceci s'est arrêté si brusquement que je suis en manque de toi aussi pour ça.

Alors, je t'envoie cet email. Click, "envoyé". Sans regret possible.

Amoureusement, Affectueusement, Amicalement ... Ce que tu voudras bien me donner de toi.
xxx

mardi 27 mars 2012

Dis moi, je suis plutôt longue à jouir ou normale ?

- Dis moi, je suis plutôt longue à jouir ou normale ?
- Oui, tu es longue, même très longue.
- Mais c'est quoi longue ?
- Des fois, j'ai l'impression que tu reste coincée dans l'escalier du désir, et que tu ne sais ni monter, ni descendre.
- Oui, c'est un peu ce qui se passe, j'adore cet état langoureux ... Tu n'aimes pas ?
- Ça dépend, quand je joue du tempo, comme dans un tango, avec des lenteurs langoureuses, et des accélérations ardentes, je sais comment tu vas exhaler le plaisir, puisque c'est moi qui te l'insuffle ...
- Et ...
- Quand au contraire je cherche à te combler et à t'envoyer dans les étoiles, que ce sois avec mes doigts, avec ma langue ou en te prenant tendrement ou vigoureusement, j'ai souvent du mal à trouver le chemin, à trouver les manettes, à savoir comment te mettre la tête à l'envers et te faire jouir.
- Mais tu n'y est pas mon petit loup. Une femme n'a pas forcément besoin du coït pour se sentir comblée. Et la recherche du coït comme un but ou une fin, cette recherche là même l'éloigne.
- Comment ça ?
- Si je te posais cette question sur moi, c'est que je te sentais parfois besogneux dans ton implication à chercher mon orgasme, à me faire jouir à chaque fois. Tu es jeune mais tu as eu plus d'amante que je n'ai connu d'hommes. Ta fraîcheur et ton ardeur me comblent, mais je n'ai pas toujours besoin de jouir, et je découvre que tu cherches mon orgasme comme un Graal !
- Ben oui, je ne peux pas me lâcher avant de t'avoir offert un orgasme.
- Mais tu vois, pour moi, l'orgasme est synonyme de fin ... je fais durer, et j'ai du mal à me lâcher quand je sais que tu vas jouir en même temps ;
- Oui, te sentir jouir, c'est immédiat, ça libère le contrôle, j'ai un vertige immense à inonder ton corps quand seuls tes spasmes règnent.
- Et tes autres amantes ...
- Tu veux vraiment savoir ?
- Ben oui, tu sais, tu es le seul à me parler sans détour de la sexualité d'autres femmes.
- La presque totalité de mes amantes présentes ou passées, jouissent quasi à la demande, et plusieurs fois, dès que j'ai trouvé la clé.
- A la demande ?
- Oui, une fois que j'ai trouvé la clé, une fois que j'arrive à pénétrer les désirs, les appétits, les interdits, ou les envies d'être bousculée, j'arrive à glisser dans le labyrinthe des frissons, et fusionner avec mon amante au point de sentir exactement comment et quand l'orgasme va la ravager ...
- Putain, j'aimerais connaître ça. Pourquoi ça marche pas avec moi ?
- D'abord, ça fait qu'un trimestre qu'on se connaît, et une dizaine de fois qu'on fait l'amour. Je n'ai pas la moindre idée d'où est ta clé, je ne te connais que mal, je sais à peine ce qui te fais plaisir, mais surtout ce que tu n'aimes pas. Et surtout, au delà du lâcher prise qui te manque, il faudrait que tu oublies cette idée de fin ! Je saurai te faire jouir deux fois, ou plus, mais quand tu as joui une et une seule fois, c'est fini, tu ne laisses plus la place à de nouvelles caresses intimes.
- Oui, une fois que j'ai joui, j'ai besoin d'une cigarette, de parler, de profiter de la sensation que me donne mon corps et ces courbatures qui naissent du frisson ... Finalement, j'ai besoin que tu jouisses en même temps, comme ça on est KO tous les deux.
- Non, laisse moi 20-30 minutes à profiter avec toi, et tu verras, si tu me laisses t'envisager, si tu te laisses courtiser, que la deuxième, puis la troisième, quatrième, cinquième, ... fois, tu auras un plaisir différent, mais tout aussi extraordinaire, et j'espère même que bientôt, tu te sentiras incomplète après un seul orgasme bientôt.
- 20 minutes ? Top chrono !

lundi 20 février 2012

Les signes de l'infidélité : comment détecter que vous êtes trompé(e)

L'infidélité est devenue générationnelle et phénomène de société. Il est maintenant admis comme chemin de vie d'avoir plusieurs histoires, plusieurs partenaires, là où le modèle d'il y a quelques décades encore était de trouver sa moitié pour une vie. L'amour unique et la monogamie se vit souvent avec une confiance salvatrice, un rien positiviste. C'est d'ailleurs dans un élan de confiance naturelle qu'on vit bien une vie de couple, même si, sans être naïf, on sait que chacun a ses cycles de trop, de trop peu, de trop plein, et de j'en ai marre ... et que des coups d'oeil à droite et à gauche se font régulièrement. Mais combien restent des coups d'oeil ?

Sans pour autant entrer dans des mouvements de défiances vis à vis de l'autre, il y a quand même des signes très clairs qu'il faut savoir lire pour identifier qu'il/elle est en train de regarder sérieusement par la fenêtre, voire, qu'il/elle mène déjà une double vie. Autant que faire se peut, j'ai aussi listé quelques solutions pour éviter une situation qui pourrait laisser l'autre penser que vous avez la tête, le coeur, ou les frissons avec un(e) autre.


Les signes dignes de la gaffe ou de l'enquête policière de série B :

- Le string dans la poche.
Bon, comment dire ... pour éviter ça, il suffit de ne pas tenter de garder des souvenirs. C'est valable pour tout, les cartes d'anniversaires signées, les photos qui ne laissent pas de doute, ...

- La trace de rouge à lèvre.
Ici aussi, ça semble évident. Seul problème, certaines amantes aiment marquer leur territoire. Hors, se regarder le col soi même, c'est souvent le matin seulement. Attention à bien se réajuster. Si la trace est déjà là, une chemise repassée dans un tiroir du bureau permet de se changer en catimini plutôt que de rapporter une chemise suspecte.

- Les relevés bancaires : Des dépenses avec la carte bancaire, soit littéralement suspectes (hôtel dans sa propre ville, ...), soit étonnantes par leur augmentation, soit aussi, des retrais en liquide massifs pour des dépenses plus anonymes sont des signes trop évident auxquels il faut veiller.
Pour éviter ça, il faut payer en liquide, et ne pas changer de comportement brusquement sur la quantité de liquide que vous avez sur vous. Si vous êtes un tout "carte bancaire" et que du jour au lendemain, vous retirez de quoi payer une chambre d’hôtel en day-use 2 à 3 fois pas mois, ça va se voir !

- Des voyages professionnels suspects : Il/elle se met à voyager beaucoup plus, et pire, certaines fois, le compteur de la voiture n'a pas beaucoup tourné, le niveau d'essence pas bougé, ou le billet de train n'est pas composté.

- Odeur de parfum très différente : Certaines amantes qui sont parfumées avec une odeur si prenante qu'elle reste jusqu'au soir et laisse sur vos vêtement ou votre peau une odeur sans équivoque. Idem au masculin, certains parfums musqués sont très caractéristiques et peuvent attirer des questions.
Pour éviter ces traces sur la peau, le mieux, c'est la douche abondante, à condition de ne pas laisser d'autres traces plus évidentes encore. C'est plus simple au masculin, plus difficile au féminin (maquillage, cheveux mouillés, ...). Concernant les vêtements, impossible de les laver. Il faut donc couvrir l'odeur (cigarette, son propre parfum mais pas trop abondant, ...) ou trouver un prétexte, une collègue dont le parfum est entêtant, et s'en servir comme prétexte olfactif. Bien sûr, il faut servir ce prétexte régulièrement, pour que le jour où il est utile soit un jour comme les autres. Se précipiter à mettre son linge dans la corbeille de linge sale, ou lancer un machine peut s’avérer un indice trop flagrant. Mais peut être que la bonne attitude pour tout mâle normalement constitué est de s'occuper de son linge sale (a minima) tous les jours, non ?

- Odeur de son parfum trop prononcée pour l'heure de la journée : Se reparfumer est une erreur trop classique, l'odeur trop prononcée du parfum quand on rentre donne une lecture immédiate de ce que cette fragrance tente de masquer ... A ne pas tenter. Ou au contraire, surtout pour une femme, adopter le parfum de poche et s'en resservir régulièrement, ostensiblement.

- Griffures /suçons : Les amant(e)s qui griffent ou laissent des suçons sont difficiles à "canaliser". Une fois que c'est fait, c'est fait. Le suçon, je n'ai jamais eu à vivre, et j'ai eu des récits de femmes qui jouaient de foulards ou de fond de teint en abondance pendant quelques jours. Les griffures, c'est plus délicat, surtout quand il s'agit de trois griffures parallèles très très caractéristiques. Ma foi, j'ai dormi en Tshirt pendant 2 semaines et j'ai tourné le dos au mur dans la douche. C'était une période où on ne se croisaient pas sous la couette tous les jours, je ne sais pas comment ça se serait passé si nous avions eu un saturday night fever avec mon dos fraîchement lacéré.


Les achats :

On a souvent des achats a effectuer spécifiquement pour un(e) amant(e). Il est donc important de ne pas se faire prendre en flagrant délit, ni de laisser de traces ...

- La préparation de l'achat : certains achats nécessitent préparation. Là, je parle des cadeaux (anniversaire, saint Valentin, ...) et de ce qui permet d'illustrer un fantasme singulier (lingerie, sextoys, menottes, préservatifs, lubrifiants, ...). Le lèche vitrine est maintenant facilité par internet, mais certains achats nécessite qu'on y passe du temps.
Donc attention à ne pas se faire capter dans la préparation de l'achat.

- Les traces de l'achat : A supposer que l'achat ait été fait avec les précautions suffisantes (carte bancaires, pas de retrait massif inexpliqués d'espèces, ...), il reste l'achat lui même et ses traces. Le packaging tout d'abord. Certains cartons sont facile à évacuer (boite de préservatifs), mais d'autres sont plus difficiles, dans une poubelle de bureau par exemple. Imaginez le gros blister plastique bien voyant et explicite autour d'un sextoy ... Ne pas oublier les tickets de caisses, les étiquettes, machinalement laissés au fond du sac ou de la poubelle. Le sac lui même est un problème parfois ...

- L'achat lui même : Le cas particulier de l'achat, de qui le garde, et de le cacher, ou de l'introduire dans l'univers légitime est un challenge intéressant. La lingerie, si elle ne ressemble en rien à celle mise au quotidien, les sextoys, les préservatifs s'ils n'ont rien à faire dans le lit conjugal sont clairement des achats à cacher.
Le mieux est peut être de rester un peu soi même, et de n'avoir que des achats qui sont cohérents dans l'univers légitime.

- Le papier cadeau : Certains paquets nécessitent un papier cadeau, un joli ruban, et pas avec des mickey ou des pères noël. Un peau papier noir avec un ruban rouge pour illustrer un cadeau passion, ou un cadeau luxure ... peut vous amener à vous mettre en danger.
Attention à bien utiliser à plein les capacité du magasin à vous préparer un beau paquet à l'image du contenu. Si vous devez préparer un paquet, imaginez des matériaux, un moment et un lieu pour user des ciseaux, scotch, bolduc ... et ne pas laisser de traces explicites dans la poubelle de la cuisine.


Les moyens de communication modernes :

- Il/elle ne se sépare plus de son téléphone mobile, reçoit des appels tardifs, chuchote, revient sur ses pas s'il l'a oublié, l'emporte avec lui au toilettes ou pour un tout au fond du jardin. Toute forme de comportement inhabituel avec le téléphone est suspect.Surtout depuis qu'il permet aussi de lire ses emails ou se connecter à un site de rencontre.
Alors, comment ne pas se faire piéger par son téléphone ? Le mieux, c'est d'en avoir 2. Ouvrir une seconde ligne prépayée, ça coûte 15 Euros ou moins pour maintenir un numéro pour 6 mois et ça permet de cloisonner efficacement. Avec l'arrivée de free en France, ça peut coûter 2 Euros par mois si vous savez vous faire expédier la puce et heberger le prélèvement ailleurs que sous le toit conjugal.
L'autre solution, c'est de ne jamais donner son numéro de téléphone perso ou pro, même à une amante de confiance, il y a toujours un jour où vous oublierez de vider le journal des appels, les sms, sans parler des jours de congés mal synchronisés, où l'appel de 9h du matin va perturber la grasse matinée et occasionner des question difficiles à esquiver !
Donc, soit pas de téléphone mobile partagé avec son amant(e), soit un téléphone dédié (bien caché).

- Le mail : il/elle reçoit des emails en permanence. Sur son laptop, son iPhone ou son blackberry. Il/elle sourit bêtement à un message, et répond à toute question par un "c'est rien, c'est juste une blague". "Ah oui ? Fait voir ?".
Bon, l'email, ça se cloisonne encore plus facilement. Les gmail, yahoo, netcourrier ou live offrent la capacité de se créer une identité complètement différente. Le mieux, c'est aussi de s'inventer un nom d'emprunt pour ses emails, histoire de ne pas se mélanger.
Le cloisonnement permet de lire ses emails à des moments choisis, et non au fil de l'eau d'une seule messagerie.

- Facebook : Il/elle se connecte avec des ami(e)s dont le lien ne vous semble pas évident, passe un temps incroyable online et vous trouvez de temps en temps des like ou autres allusions qui vous échappent. Ou alors, il/elle defacebook violemment un(e) ami(e). C'est un signe. Et ce n'est pas le/la collègue marrant(e) ou l'ami d'enfance cette fois ci.
Pour éviter ceci, ça semble évident, il ne faut pas, sauf à vouloir radicalement changer de vie, inscrire son amour illégitime au centre de sa vie, au vu et au su de tous.

- L’historique du navigateur : Les signets et l'historique du navigateur sont des dangers très redoutables, traçant tout, les accès aux sites qui laissent des doutes (chat, rencontre, annonce, mail non identifié), mais sont encore plus pervers depuis iCloud, car maintenant, quand vous naviguez sur votre iPhone pendant les heures de bureau, l'iPad familial est à jour quand vous arrivez, et les questions sont toutes prêtes sur le palier. L'absence d'historique est aussi un signe ... si l'historique est vierge, c'est qu'il vient d'être nettoyé, c'est qu'il y avait quelque chose à nettoyer !
Pour ma part, j'ai opté pour l'utilisation de plusieurs navigateurs, Safari, Chrome ou Firefox, faites votre marché, pour cette navigation parallèle. Le nettoyage de l'historique et le mode incognito ne laisse aucune trace sur le navigateur principal qui lui reste vierge de tous ces chemins de traverse !


Les vacances :

Lorsqu'on est monogame, les vacances, c'est les vacances. Lorsqu'on a un(e) amant(e), c'est aussi la séparation d'avec l'autre.

- Juste avant les vacances, une tension anormale, une absence anormale ? Serait-ce l'appréhension de s'éloigner de l'autre ? Serait-ce une bouffée de l'autre, avant une traversée du désert des congés ?
Pour éviter ceci, il faut éviter de changer d'humeur, ou être capable d'en donner des explications, par exemple tension professionnelle.

- Juste après les vacances : il/elle est tout(e) guilleret(e) de rentrer de vacances, et comme par hasard, le premier jour, il/elle est injoignable. Ne serait ce pas une reprise de contact, ne manquait il pas une personne dans son univers pendant les vacances ?
Même chose, apprenez à vous observer. La joie de retrouver son amant(e) doit se lisser un minimum en présence de votre moitié.


- La rupture au retour des vacances : Les grandes vacances, c'est aussi une cruauté pour les amant(e)s. Certains infidèles reviennent à plus de raison, ou font une sorte de retour sur le couple/la famille pendant cette période. Certain(e)s amant(e)s ont trouvé d'autres passions, ou en ont eu marre d'attendre. On se retrouve donc à la période des bilans douloureux juste au retour des vacances.
Même si ça vous arrive, même si ça empêche de dormir, même si ça tord l'estomac, il faut rester de marbre, en cloisonnant au maximum les élans et les périodes sans. Attention à ne pas compenser en se rapprochant trop brusquement de sa/son légitime, qui y lirait naturellement un retour au port d'attache (voir changement de comportement ci dessous).
Le changement de style :

Les changements de styles sont des indices. On ne change pas. La musique que nous aimons nous accompagne dans le temps, le style vestimentaire aussi, si on n'aime pas les info ou le foot, si on est eco-sensible ou pas, ça ne change pas sans que ce soit un changement progressif des deux partenaires d'un couple. Si l'un change, il faut détecter d'où ce changement est venu pour savoir s'il y a une piste à remonter.


Le changement de comportement :

On change au contact des autres, mais certains changements sont à interpréter avec un oeil plus acéré.

- Changement de comportement au lit : C'est plus mou, il n'y a plus d'envie chez l'autre, le désir s'émousse brusquement. Il n'y a même plus la petite parade prénuptiale, même plus sous forme de mots, il/elle se range à votre rythme, ça fait juste 2 mois, et vous ne vous êtes pas aperçu qu'il/elle n'avait pas piaffé d'impatience un seul instant. C'est un signe de lassitude. Il/Elle est en phase de séduction/découverte avec un(e) autre. Son désir est ailleurs, et plus sous le toit familial.

- Changement de comportement au lit version 2 : C'est tout le contraire. Il/elle devient insatiable. Pire, il/elle tente de nouveaux trucs, de nouvelles positions. On dirait même qu'il y a eu un déclic. Malheureusement, c'est aussi un signe, le déclic s'est passé ailleurs.

- Changement de comportement au niveau préliminaires : On ne fait jamais la même chose avec deux partenaires différents. Si vous avez l'habitude de prendre une douche, de faire de longs préliminaires, de vous occuper de l'autre avec attention, et que la durée de tout ceci est assez similaire depuis 10 ans, un conjoint qui change sur l'approche du plaisir, qui ajoute du piquant ou devient d'un seul coup d'un seul plus ... animal(e), c'est le signe d'une "perturbation" extérieure qu'il faudra identifier.
Attention donc à ne pas importer dans le lit conjugal ce que vous avez aimé chez votre amant(e). La suppression ou le rajout d'étapes avec votre conjoint(e) sera lu comme un signal d'alarme immédiat.

- Changement de comportement niveau tendresse : Nous sommes des héritiers de la longue éducation catholique, et même dans les chemins de traverse, peu ne passent pas par la phase culpabilité. Certain(e)s compensent en devenant plus attentionné, plus tendre.

- Perte totale de romantisme : le romantisme, la petite attention que vous aviez en cadeau de temps en temps. De quand date la dernière ? Serait-ce un signe que son attention romantique est maintenant focalisée sur un(e) autre ?

- Les disputes, vous n'en aviez plus depuis des années. Ca fait des années que vous êtes en couple, et il n'y a plus d'enjeu sur qui fait quoi, de quelle manière, et les petits défauts de l'autre, vous avez appris à les aimer comme il aime (ou fait avec) mes vôtres. Et là, sans rien comprendre, il y a une tension palpable, tout devient sujet de disputes, et souvent, c'est elle/lui qui les déclenche. Ne serait-ce pas que l'univers stable dans lequel vous vivez n'est plus le sien, il/elle a ouvert une fenêtre, et est dans une phase de candeur où il/elle porte un jugement sur sa vie.

Ce qui est à noter au niveau des changements de comportement, c'est qu'il semble possible de détecter le début, mais aussi la fin d'une histoire de votre conjoint(e) avec une(e) amant(e). Une amante me racontaient comment elle laissait son pitoyable mari partir et revenir, en lui laissant cet impression de liberté, et qu'à tout moment, il suffisait de faire un geste, un signe, une ouverture, pour qu'il se lasse de sa maîtresse, et rentre dans son quotidien de mari en laisse. De son coté, la belle ne se privait pas de franchir la clôture, en étant plus vigilante et plus habile sur les "traces". Une femme avertie vaut elle quatre hommes ?

Comment se protéger ? Il s'agit là de se protéger de soi. Les élans ou faiblesses, les moments de lassitudes ou de compensation sont plus instinctifs et francs lors de la première aventure extra conjugale. On s'aguerrit. Sans dépassionner ces bulles d'oxygènes, on apprend à se protéger, à ne pas mettre tout en jeu pour une histoire qui, tout en étant belle et décoiffante, a un début, et aura probablement une fin.


Les mensonges qui changent au cours du temps :

Les enquêteurs vous le diront tous. Quand on dit la vérité, on peut donner plein de détails et raconter la même histoire à plusieurs années d'écart. Une vérité, ça se raconte à l'endroit, à l'envers, on sait ce qui était avant, pendant et après. On sait la situer par rapport aux saisons, aux ages des enfants, aux périodes professionnelles. On sait qui était là, qui était absent ...

Un mensonge non. Aussi, quand une vérité change, quand elle est racontée différemment, c'est un indice.

Pour se protéger, il faut donc livrer le plus de vérité possible, ne pas mentir sur tout et inventer des détails dont on ne se souviendra pas dans 1 mois, dans 1 an. Rester flou est la défense la plus sûre. Ne se souvenir que de bribes en est une autre.


Références à une personne :

- D'un seul coup, une personne (souvent de l'environnement professionnel) revient dans toutes les conversation. Un(e) tel(le) a fait ça, pense ça, a passé ses vacances là bas, ... Mais qui est-ce cette personne qui est devenu(e) subitement intime et qui influe à ce point sur votre conjoint(e) ?


Les changement au niveau aspect :

Bon, là, ça concerne surtout les hommes, car les femmes sont changeantes de nature, et les hommes assez aveugles sur un changement de coiffure, de style vestimentaire, qui ne serait pas le simple mouvement des saisons, des modes, des soldes, ...

- Un homme qui se préoccupe de sa forme bien plus qu'auparavant, fait de l'exercice, se met à se regarder dans un miroir, fait attention à son poids le fait pour une bonne raison. Il y a eu un déclic. Et tout ce qu'il n'a pas fait comme effort pour le couple qu'il vous a offert, il le fait pour une autre raison. Est-ce une amante ?
Les changements doivent être amenés progressivement, et si vous avez un changement radical à mettre en oeuvre, pensez à trouver un prétexte, ou avancez sur le sujet à deux, pour qu'aucun soupçon ne puisse prendre corps.

- Les changements vestimentaires sont encore plus faciles à lire. Un homme pourrait avoir le même style toute sa vie sans que ça le gêne. Si d'un seul coup décide de changer de garde robe, abandonner le Tshirt pour la chemise ou le contraire, voire changer des accessoires comme lunettes, barbe, parfum, c'est qu'il a une raison de vouloir plaire différemment.
Attention donc à être vous même. Votre femme ne doit pas vous perdre. Votre amante doit aimer le même homme que celui que vous étiez. Tout au moins l'enveloppe. Sous les draps, vous pourrez être totalement différent avec chacune.


Et vous, voyez vous d'autres signes de l’infidélité ?

lundi 2 janvier 2012

Une nuit dans ta chambre d'hôtel

Tu en avais tellement rêvé, que quand l'occasion s'est présentée pour la première fois, je t'ai demandé d'abandonner ta chambre pour passer une nuit dans la mienne.

Je crois que cet hôtel de famille n'était pas le lieu le plus recommandé, tellement il était impossible de passer inaperçu dans les couloirs. Une vingtaine de chambres sur 3 niveaux, des portes qui claquent, des planchers qui grincent, et surtout, tout l'hôtel réservé et exclusivement dédié à cette conférence. Vingt chambres, vingt collègues, vingt personnes qui traînent dans les couloirs.

Ça faisait maintenant bien une demi heure que j'avais feint de tomber de sommeil et que je t'attendais dans mon grand lit, à scruter le moindre craquement. Ma plus grande peur était que la porte s'ouvre toute seule, je l'avais laissée entre-ouverte pour que tu puisses entrer. Certains craquements restaient lointains, d'autres se rapprochaient, puis filaient plus loin dans le couloir. Une porte claquait, et le silence reprenait tous ses droits.

Les ombres blafardes de cette TV rendaient la pièce lugubre et je décidais de l'éteindre pour laisser une simple lampe de chevet, plus chaudes pour accueillir une nuit qui promettait d’exhausser tous nos fantasmes.

Quelques pas encore, plus discrets, puis la porte qui s'ouvre et se referme, sans claquer. C'était toi. Mon coeur battait la chamade. J'essayais de deviner chacun de tes mouvements, d'imaginer à quelle distance tu étais. Tu devais enlever tes chaussures ou une veste quand j'ai entendu que tu passais par la salle de bain. Quelques secondes, quelques minutes, je ne sais plus tellement l'attente était insupportable, j'ai cru que c'étaient des heures. Quand tu es sortie, nue, ta silhouette s'est détachée en contre jour. Toi, une nuit entière à moi, enfin ! Dormir dans les bras l'un de l'autre, enfin ! Se réveiller ensemble, enfin ! Le fantasme ultime des amants qui se courent après.

Cette nuit là restera gravée dans ma mémoire comme une nuit unique.Ton corps encore froid est venu à la rencontre du mien, tes lèvres sont remontées le long de ma hampe pour me dire combien tu avais faim de moi. J'avais grand faim de toi aussi, et hâte de te retrouver.

Je savais comment te combler, je savais comment déclencher en toi les spasmes ultimes, j'ai toujours su comment les faire durer aussi, j'ai eu quelques faiblesses qui m'ont fait succomber et rendre les armes plus tôt que prévu ... mais ce que je ne savais pas faire, c'est tout ça en silence.

Le silence, jouir en silence ... tel était le challenge. Car si mon voisin de droite et mon voisin de gauche percevaient le moindre bruit, ou pire, s'il reconnaissaient ta voix, c'en était fini de nos amours secrets.

Après des centaines de baisers et de caresses peu farouches, tu m'as tendu ta croupe ardente, j'ai glissé ma queue entre tes cuisses, et me suis préparé à fendre tes lèvres pour une vigoureuse estocade. Du plat de ma main j'ai étouffé tes cris, tes tentatives de hurlements, tes espoirs te râles ou de longue complainte. Tu étais là, prisonnière entre ma main et ma queue, sous cette étrange torture, ce supplice dans ton calice, ce feu qui prend sans pouvoir lui apporter de l'air, sans pouvoir laisser sortir les flammes. Je sentais que plus je te contraignais, plus tu étais au bord de l'explosion. Ta chatte suintante tentait de me désarçonner ou de me happer qui sait. Tes cris en souffles chauds mourraient les un après les autres dans la paume de ma main. Je voyais ton corps se tendre sans pour autant que les spasmes ne se calment. Tes yeux se révulsaient, ton dos se tendait, tous tes muscles se tendaient, ta main libre boxait l'oreiller quand j'ai glissé au creux de ton oreille : "jouis maintenant !".

Et là, tu m'as offert, tu t'es offert, tu nous as offert la plus fantastique déflagration qu'il aurait été possible de contenir dans un silence étouffé, en pleine perte de contrôle, glissage mi arc-boutée, mi lascive, une sorte de râle où seule ta salive et ton souffle chaud s’échappaient pour souligner la violence des soubresauts de ton fort intérieur. Quand dans un geste rapide, j'ai ouvert tes fesses plus larges pour filer plus profond encore, j'ai touché pour la première fois ton deep spot et j'ai immédiatement explosé, dans un râle rauque et lent, mon souffle court saccadant ce que mon bassin ne pouvait plus faire, mes yeux crépitant de ces instants de grâce ultime où nos corps nous trahissent sous la torture du plaisir ravageur ...

Je me suis endormi sur toi, en toi, une fusion totale ... pour ouvrir un oeil, l'un et l'autre, flapis et fourbus, sourire jusqu'aux oreilles de tant de fougue muette, de tant de plaisir contenu ... des promesses pour jouer dans le futur avec liens, menottes, bandeaux, baillons. Nous avons parlé à voix basse toute la nuit sur ces fantasmes qui s'offraient à nous maintenant que nous avions ouvert, que nous avions enfoncé à coup de bélier cette porte des amours sauvages, de la vigueur contenue, des hurlements étouffés ... et nous avons retrouvé plusieurs fois jusqu'au petit matin les chemins de douceur de nos jouissances plus familières, plus douces et tendres, tels deux amants qui se retrouvent après avoir été "autres"

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